2025 – Août : Suillelus queletii. De nombreuses variétés ont été décrites du fait du polymorphisme de cette espèce. Le Bolet de Quélet peut être confondu avec le Bolet blafard (Suillellus luridus). Peu importe la confusion, la SML déconseille de consommer ces 2 bolets sans intérêt et indigestes même après cuisson. (lien)
2025 – mai : Crepidotus autochthonus. Chapeau semicirculaire à flabeliforme à marge infléchie, finement tomenteux, blanc. Lames adnées moyennement serrrées blanchâtre puis beige brunâtre. (lien)
2025 – avril : Lachnellula subtilissima. L’apothécie a la forme d’une coupe garnie intérieurement d’un hyménium nu et lisse de couleur jaune voire orangée. La face externe, plus claire, est couverte de poils blancs. (lien)
2025 – Mars : Scytinotus violaceofulvus. C’est une première pour la SML. Espèce rare trouvée sur branche au sol de Abies alba.
A noter l’existence de Panellus ringens lui ressemblant beaucoup, mais poussant sur feuillus et qui a des spores plus petites. (lien)
2025 – février : Sarcoscypha austriaca. Ce champignon en forme de coupe à intérieur rouge à rouge vif, pousse de la fin de l’automne au début du printemps. Pour la différencier de ses 2 sosies, il faudra noter le nom du feuillu sous lequel elle a poussé ! Sarcoscypha jurana (peu courante en France, que sous tilleul) et Sarcoscypha coccinea (sous autre feuillu). Il faudra voir ensuite un spécialiste car seul le microscope pourra différencier ses 3 sosies. (lien)
2024 – décembre : Hevella crispa. Ce champignon pousse de la fin de l’été à la fin de l’automne dans les bois clairs de feuillus. Il présente un chapeau blanchâtre à 2 ou 3 lobes (ou plus) ondulés. Le pied robuste, sillonné, lacuneux, creux est blanchâtre. Il se distingue d’Hevella pithyophila qui pousse sous les pins et dont le pied est coloré.
2024 – novembre : Hericium erinaceus. Cet Hydne hérisson est un champignon original avec son allure de crinière, qui présente de longs aiguillons non ramifiés, de couleur blanche puis crème, mesurant jusqu’à 25 cm de large et 18 cm de haut
2024 – octobre : Russula aurea. La Russule dorée est facilement reconnaissable au pigment jaune d’or de son chapeau rouge vermillon. Les arêtes de ses lames sont pigmentées de doré. Son pied est ferme. C’est un champignon comestible peu fréquent qu’il vaut mieux regarder que cueillir pour consommation.
2024 – Septembre : Galérina marginata. La Galère marginée est un champignon mortel. Elle pousse principalement sur bois mort de résineux. C’est un petit champignon brun de forme classique qui peut facilement être confondu avec des espèces commestibles.
2024 – août : Protostropharia semiglobata, Strophaire hémisphérique (Ø du chapeau 2,2 cm pour le plus grand). Trouvé sur un crottin de cheval dans la pelouse du site de Clédat (19). À noter son petit anneau sombre qui peut être présent ou non (ici bien visible sur le plus grand spécimen de la photo)
2024 – juillet : Tylopilus felleus, Bolet de fiel, Bolet amer ou Chicotin. Pousse sur sol non calcaire. Chapeau beige brunâtre. Pores blancs puis roses à maturité. Stipe ochracé, souvent marqué d’un fort réseau constitué de grosses mailles. Il peut être facilement confondu avec Boletus edulis (Cèpe de Bordeaux) et Boletus aestivalis (Cèpe d’été). Un Tylopilus felleus dans une poêlée de cèpes et il faudra la jeter à cause de l’amertume.
2024 – Juin : Pluteus cervinus. Trouvé dans du broyat sûrement de feuillus et de conifères, ce Plutée couleur de cerf (On comprend les noms qui lui ont été donnés en voyant la couleur du chapeau de ces beaux spécimens)
2024 – Mai : Hygrocybe miniata (Hygrophore vermillon). Il s’agit d’un champignon de taille modeste poussant dans l’herbe. Le chapeau est de couleur orange vif. Il existe une variété Hygrocybe miniata v. mollis de couleur beaucoup plus jaune
2024 – avril – Russula puellaris ( Russule jaunissante, Russule jeune fille) Russule occasionnelle en Limousin, très précoce cette année car plutôt observée entre les mois de juillet et novembre habituellement. Ses lames sont blanches jeunes puis jaune crème. La surface de son stipe est blanche jeune puis progressivement jaunissante.
2024 – Mars : Helvella acetabulum (synonyme : Paxina acetabula). Helvelle en gobelet ou Tasse à vinaigre. acetabulum signifie « petite tasse de vinaigre ». Mot latin désignant un petit récipient utilisé pour stocker le vinaigre. Cette helvelle est visible parfois dès le mois de mars, mais surtout en avril et en mai, voire en été. Les places à feu pourraient favoriser sa pousse.
2024 – Février : Pleurotus ostreatus. Ce champignon est largement cultivé depuis les années 1970 et vendu sur les étals sous le nom de Pleurote. Ici photographié dans la nature où il pousse en touffes sur les feuillus vivants ou tombés, de l’automne à l’hiver. C’est un parasite de blessures des arbres mais il est également saprophyte (qui se nourrir de matière organique morte ou en décomposition)
2023 – Décembre : Cordyceps militaris. Ce Cordyceps militaire se développe, isolé ou en troupes sur chrysalides ou chenilles enterrées. Il est donc plus fréquent de trouver ce champignon rare sous des pins où les chenilles processionnaires abondent. Quelques espèces ressemblant à celle-ci seraient connues. Il semblerait impératif de déterminer son hôte.
2023 – novembre : Inonotus obliquus (Chaga, Tchaga, Polypore oblique, Polypore incrusté, Polypore cendré) sur les bords du Lac de St Pardoux (87) sur bouleau mort. Nombreux usages suivant les pays : artisanat, agriculture, alimentaire, cosmétique, médecine traditionnelle, etc… et recherché par la pharmacopée de certains pays (Chine, Russie, …)
2023 – octobre : Butyriboletus regius (Bolet royal). Nous avons trouvé cette espèce à plusieurs reprises ce mois-ci. On ne peut oublier la rencontre avec ce magnifique bolet jaune à la cuticule rose groseille vif. Espèce rare à protéger! Ne la cueillons pas !
2023 – septembre : Un grand exemplaire d’Amanita ceciliae (Amanite de Cécile, Amanite impériale, Amanite ceinturée, Amanite étranglée). Cet exemplaire en faisait 29cm de haut alors que la littérature donne une hauteur maxi de 25 cm. Mais la nature … Espèce rare dans notre région, donc à protéger! Ne la cueillons pas !
2023 – août : Mois riche en variétés de bolets dont Pseudoboletus parasiticus. Sans difficulté de détermination s’il est observé sur son unique support : les sclérodermes, surtout Scleroderma citrinum. Bien visible sur cette photo : il se développe à partir de la base du scléroderme et sur les cordons mycéliens. En terrain calcaire, il est rare de trouver ce bolet car son hôte est nettement plus abondant en terrain acide.
2023 – Juillet : Cyanoboletus pulverulentus. Ce bolet peu courant, semble difficile à confondre tant le bleuissement est spectaculaire au moindre contact.
2023 – juin : Amanita asteropus. L’Amanite à bulbe étoilé est assez estivale, visible dès le mois de juin en forêts de feuillus sur sol non calcaire. Bulbe basal particulièrement développé et éclaté en étoile d’où son nom.
2023 – Mai : Panus lecomtei. Champignon rare. Jeune, ce champignon a un chapeau entièrement velouté de poils raides, d’un beau violet pourpre qui devient beige ochracé voire crème avec l’âge. Cascades d’Augerolles (23) le 14/05/2023
2023 – mars : Daldinia concentrica (Daldinie concentrique) : une espèce de champignons ascomycètes saproxylophages (décomposant les bois morts, surtout de frênes) de la famille des Xylariaceae. Une légende : conserver une Daldinie au fond de sa poche prévient des risques de crampes. D’où son surnom anglais de « cramp balls »
2022 – Décembre : Coprinellus micaceus : trouvé sur les bords de la Gartempe le 31 décembre
2022 – Octobre : très belle fructification de Chlorociboria aeruginascens. On trouve le plus souvent, le bois mort imprégné de la couleur bleu verdâtre . Il est parfois utilisé en marqueterie
2022 – Septembre : Le bolet vieux rose, Imperator (Boletus) rhodopurpureus est un bolet plutôt rare. Il possède un chapeau grumeleux, de couleur rosâtre à orangée. Ses pores sont d’abord jaunes puis deviennent vite orangé rouge. Son pied, souvent obèse, est jaune à base plus rouge avec un fin réseau rouge. L’ensemble du champignon est fortement bleuissant. On le trouvera de préférence sous les chênes et hêtres, sur sols argilo-siliceux. Il est thermophile.
2022 – Aout : Laetiporus sulphureus. Ce champignon lignicole estival parasite essentiellement les feuillus. Quand il est jeune, il présente de magnifiques couleurs jaune-orangé (d’où son nom de Polypore soufré). Dans les pays anglo-saxons il est connu sous le nom de « Poulet-des-bois (Chicken-of-the-wood) » et est fréquemment consommé. Mais malgré sa consistance de blanc de poulet, il a peu de goût et sa consommation est maintenant déconseillée car il peut entraîner des réactions allergiques (heureusement rares et peu graves)
2022 – Juillet : Amanita virosa. Cette amanite mortelle, thermophile et estivale (ou début d’automne), est de plus en plus fréquente. Elle est probablement d’origine américaine. Il faut bien la connaître et bien veiller à dégager l’intégralité du pied car la volve est souvent bien enterrée. (Lac du Pont-à-l’Âge à Laurière 87 le 11/07/2022)
2022 – Mai : Pleurote pulmonaire – Pleurotus pulmonarius : c’est un champignon charnu blanc à gris-brun, poussant en touffe dense, plutôt estival. Il poussait sur un tronc couché de hêtre. Domaine de Chauffailles (87).
2022 – Avril : Tricholome de la Saint-Georges – Calocybe gambosa. Ce champignon printanier est rare en Limousin car il se plaît surtout sur des terrains peu acides, souvent au voisinage des haies (prairies, jardins). Charnu, il se reconnaît notamment à ses lames très serrées, à son odeur et sa saveur farineuses. Azat-le-Ris
2022 – Mars : Hygrophorus marzuolus. Champignon rare en Limousin, (une seule station connue), de réputation montagnarde. Il pousse entre 500 et 1.500 mètres d’altitude. Il est un des premiers de l’année à sortir, de fin février à début mars (quoique trouvé en décembre).Forêt de Chateauneuf-la-Forêt le 1er mars 2022.Il est comestible mais sa rareté en Limousin impose de respecter ses stations et de s’abstenir de le récolter.
Champignons du mois : diaporama
- 2025 – Août : Suillelus queletii. De nombreuses variétés ont été décrites du fait du polymorphisme de cette espèce. Le Bolet de Quélet peut être confondu avec le Bolet blafard (Suillellus luridus). Peu importe la confusion, la SML déconseille de consommer ces 2 bolets sans intérêt et indigestes même après cuisson. (lien)
